Les clients payent une adhésion annuelle de 100€ et bénéficient en échange de réduction allant de 20 à 50% sur toute la gamme des produits disponibles sur le site eCommerce. Elle est passée de quelques centaines de commandes lors de son lancement en 2016 à des dizaines de milliers en 2018.

Elle doit notamment ce succès à sa très forte activité sur les réseaux sociaux, qui postent constamment du contenu pour les internautes (des recettes, des articles, des infographies, des photos, des vidéos, etc.). De plus, la startup se différentie grâce à son catalogue de produits triés sur base de critères strictes :
• Le respect de l’environnement
• Aucun composant toxique
• Pas de sucre ajouté
• Etc.

La startup est financée par un mélange de prêt bancaire et d’investisseurs privés ce qui lui permet de se développer progressivement tout en évitant des levées de fonds trop importantes.  

Malgré le succès de cette startup, la concurrence est forte et les grands acteurs du monde de la distribution grincent des dents en voyant ce genre de projets se développer puisqu’ils remettent en question leur modus operandi classique.
Les fondateurs de la startup ne se disent cependant pas inquiets : « Si on fait changer la façon dont les grandes chaines de distribution fonctionnent, ce sera déjà un succès. Le mode de consommation actuel de notre société est voué à l’échec, tant pour la santé des consommateurs et la durabilité des producteurs que pour la planète. Des entreprises comme la nôtre forcent les plus grands acteurs à réagir et les poussent dans le bon sens et c’est ce qu’on recherche. Je crois qu’à l’avenir on doit imaginer que le marché du bio ne sera pas une sous partie du marché total mais plutôt que le non bio sera une exception et que tout le monde aura accès aux meilleurs produits » assure Emna Everard, la jeune fondatrice de 26 ans à l’origine de Kazidomi.

Kazidomi est un de ces exemples de success story qui ont su se démarquer grâce à un business model innovant, mais surtout répondre à un réel besoin du consommateur. Puisqu’au final, ce sont eux les consommateurs, qui choisissent qui fera partie des réussites et des échecs.